Face à la hausse des loyers, les jeunes actifs et les étudiants se sont tournés massivement vers la colocation. Un choix judicieux qui permet à la fois de réduire leur budget tout en profitant de plus grands espaces de vie. Ce mode d’habitation est, en outre, plus écologique.
Cette augmentation de la demande pousse les investisseurs à se tourner vers ce type de placement locatif. Au-delà des belles perspectives de rentabilité, l’investissement en colocation peut soulever un certain nombre de questions :
Comment choisir le type de bail ?
En effet deux possibilités de baux sont possibles en colocation : un bail individuel ou un bail commun.
Un bail commun bien pensé et bien rédigé peut avoir tous les avantages, c’est-à-dire :
- Prévoir des entrées et sorties différées de la part de colocataires.
- En termes d’urbanisme, il ne crée pas de division par location et enfin en ne distinguant pas pièce commune et pièce privative, il permet que le bien soit complétement assuré.
- La solidarité sur l’entretien et les dégradations
- La non solidarité sur la quote part de loyer et charge. Bien que la solidarité sur les loyers rassure l’investisseur, cela s’avère être un choix discutable en matière de stratégie d’investissement en colocation. En effet, rares sont les colocations où tous les colocataires se connaissent, arrivent ensemble et repartent ensemble. La coloc étant pour beaucoup une expérience impliquant des rencontres avec de nouvelles personnes, il est tout à fait compréhensible que ses occupants ne souhaitent pas spontanément être solidaires de personnes qu’ils ne connaissent pas encore. Cela facilitera donc la recherche de colocataire et réduira mécaniquement le risque de vacance locative.
Comment fixer le montant du loyer ?
Deux cas de figure :
Soit votre ville n’est pas concernée par l’encadrement des loyers. Dans ce cas il convient d’observer les loyers pratiqués dans votre secteur.
Soit, ce qui est plus rare, votre ville est concernée par un encadrement des loyers, auquel cas il vous faudra vous référer au plafond prévu par la loi et l’augmenter d’un complément de loyer le cas échant.
Dans tous les cas, si vous souhaitez réévaluer le montant de votre loyer, cette augmentation devra être indexée sur l’indice de référence de loyer (IRL) et ne pourra excéder l’évolution de celui-ci.
Gérer une colocation : comment prévenir les dégradations ?
Bien que dans la plupart des cas, les occupants d’une colocation se montrent respectueux de leur logement, il demeure une crainte pour l’investisseur de récupérer sont bien dans un mauvais état.
Pour se prémunir de se risque, dans un premier temps Il est nécessaire de faire avec rigueur les états des lieux. On peut également faire signer aux colocataires une charte régissant les règles de savoir vivre et bonnes pratiques au sein de la colocation (une sorte de règlement intérieur). L’assurance multirisque habitation prendra le relai sur les sinistres impliquant un tiers.